L’avis d’Henri Terquem
Maire de Dunkerque dans les années 20, Henri Terquem a formulé à l’époque un point de vue prémonitoire sur la cohabitation industries population. Voici un extrait de ce point de vue paru en avril 1923 dans la revue « Le Port de Dunkerque” :
« Des industries, avons-nous dit, une population. Allait-on laisser coexister au hasard les usines et la population qui les anime ? Allait-on à l’ombre des grandes usines et de leurs panaches de fumée, laisser se grouper, se tasser les maisons où les ouvriers et leur famille risqueraient de s’anémier, de laisser anémier leurs enfants par manque d’air, au voisinage des bruits, des vapeurs, des odeurs ? N’allait-on pas aménager logiquement la part des uns et des autres ? »