• Saluons la performance réalisée par une équipe d’une petite dizaine de personnes basée à Boulogne-sur-Mer qui a mis au point une hydrolienne à membrane ondulante novatrice. Le prototype, testé par la Sté Eel Energy dans le bassin d’essai d’Ifremer, a largement fait ses preuves, puisqu’il produit quatre fois plus de courant que les meilleures turbines du moment fonctionnant avec une hélice. Fixé sur un pieu, le nouvel engin imite, lui, le mouvement d’ondulation des poissons pour transformer la pression du courant en énergie électrique. Les navigateurs vous le diront  : en mer il y a toujours du courant en continu et en l’occurrence même un courant faible est porteur. Cerise sur le gâteau  : l’hydrolienne est inoffensive pour la faune marine, ne crée ni pollution visuelle, ni sonore, et ne produit pas de déchets. Rien que des avantages  !

• Grande-Synthe l’a fait. D’autres collectivités s’y sont mises elles aussi. C’est le cas de Villeneuve d’Ascq qui, le 1er janvier dernier, a converti l’ensemble de ses équipements communaux à l’énergie verte, c’est-à-dire produite à 100 % par de l’éolien, du solaire ou de l’hydraulique. Ajoutons qu’au cœur de la métropole régionale, 80 véhicules de cette collectivité roulent au GNL.

• Autre collectivité bien engagée sur la voie de l’anti-Gaspi  : Bordeaux qui a misé pour son éclairage public sur des lampadaires dits intelligents. Pourquoi intelligents  ? Parce qu’ils n’éclairent pleinement que lorsqu’arrivent des usagers détectés à distance, qu’ils soient à pied, à bicyclette ou en voiture. Quand il n’y a pas de passage, subsiste un éclairage réduit, dit sécuritaire. C’est dire qu’il s’agit là d’un éclairage rentable pour la collectivité qui économise ainsi jusqu’à 70 % sur les factures réglées au bout du compte par les usagers. J. S.