lundi, 6 mai 2024|

4 visiteurs en ce moment

 

De l’hydrogène vert !

La fermeture de la raffinerie Total à Dunkerque a donné lieu à une difficile lutte syndicale mais aussi à un projet “Hydrogène” par des syndicalistes CGT locaux. Un colloque à Grande-Synthe, fin novembre dernier, a été l’occasion de rappeler leur pugnacité (dixit), les revers essuyés et surtout la progression de leurs travaux.

Démarrés en 2010, ceux-ci visent des projets industriels dans le Dunkerquois et dans le Valenciennois. Ils traitent de l’électrolyse industrielle de l’eau à partir d’Électricité Nouvelle Renouvelable (ENR), en l’occurrence les éoliennes. Cette électrolyse permet de récupérer de l’hydrogène et de l’oxygène.

Les études, menées avec un cabinet d’expertise, se sont d’abord attachées à la production “d’Hydrogène Mobilité” pour des véhicules électriques avec une pile à combustion. Les débouchés se heurtent à un faible réseau de distributeurs en hydrogène et à des coûts actuels élevés pour ces véhicules, en France.

Expérimentation dans le Dunkerquois

Une autre application a trouvé plus d’échos, notamment dans les échanges avec la CUD : utiliser l’hydrogène dans les réseaux de gaz et les transports en commun. Tant et si bien, et avec d’autres apports, que la CUD est engagée dans une expérimentation pour un projet porté par Gdf-Suez : le projet Grhyd (Gestion des réseaux par l’injection d’hydrogène pour décarboner les énergies).

Produit localement, dans deux ans, il sera introduit dans les réseaux existants de gaz naturel ou servira à fabriquer de l’Hythane. Ce gaz fera rouler une cinquantaine de bus adaptés. Le mélange Hydrogène-gaz naturel sera distribué, à titre expérimental, comme combustible dans un nouveau quartier de Cappelle-la-Grande. Les cégétistes envisagent, de leur côté, de chauffer la salle de L’Avenir avec ce gaz moins carboné. De quoi parler encore d’avenir, sourient-ils.

D’autres perspectives

Et pour ne pas oublier l’oxygène produit : il s’avère que l’02 peut aider à capturer (par oxycombustion) le CO2 des fumées des industries qui en rejettent beaucoup. Comme par exemple les centrales thermiques de production d’électricité ou encore les usines de production d’acier et de fonte (cas d’Arcelor Mittal de Dunkerque qui rejette 2 tonnes de CO2 à chaque tonne d’acier fabriquée). Une fois capté, plutôt que d’être enfoui, le CO2 peut être mis en réaction avec de l’hydrogène pour fabriquer du méthane.

De quoi parler encore d’avenir, d’emplois… et d’écologie industrielle !

Elizabeth Gueuret

page précédente | page suivante

Faut-il un EPR à Gravelines ?

À l’heure où certains élus, Xavier Bertrand (président de Région), Bertrand Ringot (maire de Gravelines), réclament l’implantation d’un réacteur EPR à Gravelines, l’ADELFA a souhaité apporter quelques informations à la connaissance de tous. Lire le Grains (...)

Comptes et mécomptes du projet Arena

Avec du recul, il est devenu de plus en plus évident que l’Adelfa a eu cent fois raison de s’investir dans le front du refus du projet Arena. En effet dans un rapport sur la gestion de la CUD entre 2007 et 2013, la Chambre Régionale de la Cour des (...)

HORN : un 16e et un 17e sites Seveso ?

Le littoral dunkerquois, abonné aux entreprises à risques : 15 sites Seveso seuil haut non comprise la plus importante centrale nucléaire d’Europe, héritera-t-il bientôt de deux nouveaux sites du même type ? C’est en tout cas l’objectif avoué d’un (...)

De l’hydrogène vert !

La fermeture de la raffinerie Total à Dunkerque a donné lieu à une difficile lutte syndicale mais aussi à un projet “Hydrogène” par des syndicalistes CGT locaux. Un colloque à Grande-Synthe, fin novembre dernier, a été l’occasion de rappeler leur (...)

Inondations et submersion  : ça n’arrive pas qu’aux autres  !

Pour ceux qui en douteraient encore, les changements climatiques sont bien là qui apportent leur lot de phénomènes extrêmes. Après les inondations et tempêtes à répétition du début d’année, qui ont touché le littoral breton et atlantique, c’est au tour des (...)

Les Moëres ou le syndrome de Xynthia

Si la Flandre maritime se situe au niveau de la mer, les Moëres pour leur part se situent plus bas que le niveau des basses mers, ce que nous rappelait, il y a peu encore, le panneau indicateur d’entrée de village avec son altitude de moins 2,50 m. (...)
 
 
A propos de adelfa.org
Ce site web est édité par l’Assemblée de Défense de l’Environnement du Littoral Flandres Artois, représenté par son Président, Nicolas Fournier. ADELFA Maison de l’environnement - 59240 Dunkerque Ce document est diffusé selon les termes de la license BY-NC-ND du Creative Commons. Vous êtes libres de (...)
En savoir plus »